A nos frères morts au feu

Ils sont tombés sans un bruit,
Ils sont tombés sans un cri,
Frappés de plein fouet,
Par la mort, cette saleté.

Dans leurs chairs meurtries,
Glacées par le vent,
Ils ont perdu leur vie,
Ils ont perdu leur sang.

De leur jeunesse éclatante,
De leurs journées finies,
Ils avaient mission importante,
Car ils sauvaient des vies.

Au mépris de la leur,
Au-delà de la peur,
Ils ont été frappés,
Par l'éternité.

Ils seront toujours dans nos coeurs,
Ils seront toujours avec nous,
Pendant nos journées de labeur,
Pendant nos journées de fous.

Nous sommes fiers de vous,
Mais c'est bien trop tardif,
Car pour toujours en nous,
Le souvenir reste à vif.

Quand vous êtes tombés,
Les larmes de nos cœurs,
Ont noyé à jamais,
Une partie du bonheur.