La blanche hermine | |
En dépit des apparences, ce chant n'a été créé qu'en 1970 par le chanteur Gilles Servat. Dénonçant les conséquences d'une révolution, il fut rejeté par la plupart de ses camarades d'engagement. | |
J'ai
rencontré ce matin devant la haie de mon champ Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans. "Où allez-vous camarades, avec vos fusils chargés ? Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée." |
Répétition
des deux dernières strophes avant les deux nouvelles. Refrain : La voilà la blanche hermine, vive la mouette et l'ajonc La voilà la blanche hermine, vive Fougères et Clisson. |
Ma mie dit que c'est
folie d'aller faire la guerre aux Francs. Mais je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps. |
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Elle aura bien de la
peine pour élever les enfants. Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps. |
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Je viendrais à la nuit
noire tant que la guerre durera. Comme les femmes en noir, triste et seule elle m'attendra. |
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C'est sans doute pense-t-elle
que je suis en déraison, De la voir son coeur se serre là-bas devant la maison. |
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Et si je meurs à la
guerre, pourra-t-elle me pardonner D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait ? |
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J'ai rencontré ce matin
devant la haie de mon champ Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans. |