Les bateliers de la Volga

Ah ! que l'aube est triste au vieux haleur
Sous la bise qui lui fend le coeur
La corde crisse, les eaux gémissent
Barques au front pesant
Glissent dans le vent.

Hole tire, marche tire
La corde t'usera les mains et les bras
Hola tire, marche tire
De l'aube jusqu'au soir, tire sans espoir



Ah ! les rêves bleus qui m'ont bercés,
Ah ! jeunesse et fleurs du temps passé
Tire les chaînes, tire tes peines,

Adieu les jours enfuis
Tire sans merci.